Can of Worms : Qui osera ouvrir « la » boite ?
Crédit Photo : Thierry Loustauneau
Can Of Worms, c’est du son qui déchire grave, qui décape les neurones et qui « électrochoque » les tympans. Ce groupe a sorti un 2ème CD World Collapse qu’il présentera dans sa version nuclear trash and death au Stade Jean Poulou à Ciboure, le 15 juin à 18h. Ces Headbanger qui sont à l’image de leur musique, ne se désassortiront pas du décor « grincore ». Tout en gardant l’esprit thrash/death old school, Can Of Worms évolue vers une musique plus musclée que par le passé, en accentuant les échanges entre voix thrash et death, tout en réduisant les passages lourds au profit de ceux vitaminés. Dans un délire apocalyptique entre réalité et science fiction, les dix titres du nouvel album racontent de différentes manières, comment tout aurait pu se terminer le jour de l’Apocalypse ! La Semaine du Pays basque qui pense que ce genre musical ne doit pas être détesté des médias, j’ai rencontré Manu Iriarté, chanteur et guitariste du groupe.
APP : Pourquoi ce choix du nom et quels sont tes musiciens ?
MI : Can of Worms, une expression anglaise qui fait référence à la boite de Pandore. Avec notre genre musical, nous ne pouvions trouver meilleure image, résumant à elle seule, son côté incisif et dominant, un style qui casse les codes. Désolé, rien à voir avec la certaine boîte de vers de terre (rires). Il y a Steven Schriver chant thrash et guitare, Patrick Talgorn, batterie, Julien Tastet basse et backing vocal, et moi-même chant et guitare.
APP : Quel sera l’univers de ton concert à Ciboure ?
MI : Un mélange de thrash metal et de death metal, qui aura pour effet d'allier ces deux types de musique "metal" que nous trouvons complémentaires. Il y associera puissance, rapidité, fougue du trash, au côté massif, imparable et sans compromis du death metal. Soucieux d’offrir une musique qui transpire la vitalité. Pour les plus interrogateurs, ce concert sera l’alliance avec l’énergie brute et le partage. Prendre le meilleur de chaque genre pour nous permettre d’accorder à chacun, la délectation musicale et communiquer notre amour et notre passion pour cette musique.
APP : Quels sont les lieux et dates de tes prochaines scènes avec le groupe ?
MI : Après Bordeaux et Toulouse en début d'année, nous devrions récidiver pour Bordeaux et Pau en mars 2014. Des liens également avec la Bretagne, il se pourrait que nous partions
faire un tour chez elle. Etant donné nos origines basques, nous démarchons auprès des mairies et, pourquoi ne pas jouer dans des fêtes locales. Le premier album World collapse est né en
décembre 2012, date fatidique de la fin du monde -Can of Worms ne fait rien à moitié- (rires), se compose de 10 titres relatant comment tout cela aurait pu finir. Cet album est donc un
safari apocalyptique où, toujours dans la vision de la boite de Pandore, se mêlent conflits, guerre et cataclysme s’enchaînant tristement. Le contenu du 2ème CD est donc cohérent
avec notre univers, et un bon exutoire auditif, qui a mis 9 mois de gestation, ayant tout réalisé en auto production, avec l’aide précieuse d'Atturi, studio pour le mixage/mastering. On peut se
procurer celui-ci chez Dark Beauty, 12 Rue des Basques à Bayonne.
Can of Worms Stade Jean Poulou samedi 15 juin à 18h à Ciboure. Tarifs : Entrée libre. En 1ère manifestation, Tournoi de football américain le samedi 15 et dimanche 16 de 13h à 18h. Informations : Pascal Pilarz : 06 35 41 42 52